Les bornes-frontière

Origine des bornes-frontière

La frontière franco-suisse située le long du canton de Genève est assez particulière dans le sens où elle ne s’appuie pas sur des hauteurs naturelles comme la crête des Alpes ou celle du Jura. Les 103 kilomètres de la délimitation internationale se trouvent en plaine et sur le lac. Cette situation singulière a rendu nécessaire la pose de très nombreuses bornes-frontière (445 bornes au total).

Le territoire genevois actuel découle des traités de Vienne et de Paris de 1814 et 1815, ainsi que du traité de Turin de 1816. Genève rejoignit alors la Confédération suisse comme vingt-deuxième canton avec un territoire un peu plus étoffé pour lui permettre d’avoir une liaison avec la Suisse (région de Versoix) et une continuité territoriale entre ses possessions historiques. La frontière internationale genevoise bordait alors deux États : à l’est et au sud, le Royaume de Sardaigne, à l’ouest le Royaume de France. En 1860, la Savoie plébiscita son rattachement à la France. La frontière internationale devint ainsi uniquement franco-genevoise. Le développement de l’urbanisation entraînera, au cours du XXe siècle, quelques adaptations mineures de la limite. Les aigles sardes et genevois ainsi que les lys royaux de France (Restauration) agrémentent encore quelques pierres historiques sur la limite et parfois même en dehors de celle-ci. Cheminer le long du tracé de la frontière du canton est une découverte historico-pédestre étonnante.

Les bornes de Veyrier

Nous vous proposons ici, en cliquant sur le titre ci-dessous, de visualiser la totalité des bornes situées le long du territoire de Veyrier, dans un dossier richement illustré et cartographié.

Les bornes franco-genevoises le long du territoire de Veyrier

Un dossier présenté par Robert DAUDIN

© Robert Daudin – La Mémoire de Veyrier, janvier 2017.